6 avril 2013
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Où sont passés les mots doux, l’Amour,
Les choses d’autrefois, dites chaque jour.
Chaque lever de soleil, si différent,
Quand on aime, quand on est amant.
Nous n’avons pas de désert,
Mais combien, sans vie, de terres ?
Il serait immoral de chiffrer,
Sans heurter, les sensibilités.
La moralité, cette chose, confiée à une minorité,
Empreinte de ses angoisses, de sa vulnérabilité.
Ils donnent cours à leur propre vie,
Sans laisser le champ libre à nos envies.
Comment confier son âme, ses pensées,
Dans une épopée de gens si bouleversés,
Par un train en retard, un courrier non-arrivé,
De bonheurs imminents, ainsi, se priver.
Je rentre d’un long voyage,
Décrypté, page après page,
Regarder, dévoiler les pensées,
Etait-ce une bonne idée….
Quand le jour sera venu,
Serons-nous justes ou parvenus ?
Tant de questions, devant la mort,
Vie, avec ou sans remords.
On entend trop souvent, lors des enterrements,
Des parodies, des gentillesses, des émoluments,
Combien de vérités dans ses discours,
Sans âmes, sans Amour.
Je ne suis pas attaché à la mort,
Devrai-je avoir des remords,
De ce m’inculqua la vie,
De mes maitresses, de leurs envies.
Elles ne me disent ce qu’elles pensent,
Leur réveil est soudain, je pense…..
Faudrait-il les priver,
De gestes, par d’autres, enviés.
Je résume. Le monde est fait d’incertains,
Et pas que de gens qui nous veulent du bien.
Ainsi s’achève cet épisode…
Sans rimes, sans désirs, tel l’exode.